Commune de Vion, sa préhistoire et son histoire.
Ce village situé sur la route de Sablé à 4 kms de Parcé et 42 Kms du Mans existe depuis 5 000 ans avant notre ère.
A cette époque, il était habité par un peuple dont nous ne savons pas grand chose. Ce peuple occupait un lieu appelé « CAMP DE CESAR », probablement depuis les invasions Gauloises (50 ans avant JC).
Cet espace à quelques kilomètres de VION est actuellement en friches. A cet endroit, il a été trouvé beaucoup de silex taillés et d’outils préhistoriques, reconnaissables par leur taille rudimentaire et leur aspect massif. Il s’agissait sans doute d’agriculteurs car on a trouvé des haches, des pics et des meules pour écraser le grain ; Ils devaient travailler le bois car on a trouvé aussi des grattoirs et des racloirs pour polir. La Région était forestière.
Ces gens venaient de Belgique, du Nord de La France, du bassin parisien et s’arrêtaient au seuil du massif Armoricain. Ils étaient appelés des Campigniens.
Et l’on arrive à la guerre de 100 ans et qui comme vous le savez sans doute dura de 1337 à 1453 entre La France et L’Angleterre.
A Vion comme dans toutes les communes, il y avait un cimetière et une église . A Vion, cette église s’appelait Saint-Julien.
En 1420, alors que les Français et les Anglais se battaient dans les environs, un commerçant ayant peur d’être pillé par les Anglais, avait enfoui au pied d’une tombe, près de l’église de Saint-Julien, sa fortune dans un sac de chanvre.
A cette époque, l’église avait besoin de réfection car on a retrouvé des écrits donnant les noms des notables faisant des dons pour sa restauration.
Maintenant, il ne reste plus qu’un pan de mur.
Donc en 1978, c’est à dire, plus de 500 ans après, Monsieur Jean-Yves BRETON, propriétaire d'une maison dans le hameau de Saint-Julien, en voulant planter un arbre trouva ce sac de chanvre au pied du mur de l’église avec des pièces de monnaie. Avec le temps, la trame du sac était imprimée sur les pièces par l’oxydation.
Par ignorance et par peur d’être taxé sur son revenu, il garda les pièces pendant 2 ans et sur les conseils d’un ami gendarme, il prit contact avec le Musée de la Monnaie qui authentifia les pièces et les acheta. Elles sont actuellement visibles au Musée de la Monnaie à Paris et par erreur ce trésor a pris le nom de « Trésor de Parcé ».